Insectes et petits mammifères
Benoîte Commune
(Geum urbanum)
Description
De la famille des Rosacées, cette plante se développe dans des milieux frais. On peut l’observer au bord de nos cours d’eau, dans les sous-bois et également dans les friches.
Entièrement velue, ses fleurs possèdent 5 pétales d’un jaune vif et ses racines ont une odeur de clou de girofle.
Après la période de floraison, ses fleurs se transforment en boule hérissée rougeâtre composée de plusieurs graines.
Les graines possèdent une extrémité crochue permettant de s’accrocher aux poils des animaux ou aux pantalons des promeneurs, qui vont permettre de les disperser un peu partout.
La Benoîte commune possède de nombreuses propriétés médicinales et ses jeunes feuilles sont comestibles.
Entièrement velue, ses fleurs possèdent 5 pétales d’un jaune vif et ses racines ont une odeur de clou de girofle.
Après la période de floraison, ses fleurs se transforment en boule hérissée rougeâtre composée de plusieurs graines.
Les graines possèdent une extrémité crochue permettant de s’accrocher aux poils des animaux ou aux pantalons des promeneurs, qui vont permettre de les disperser un peu partout.
La Benoîte commune possède de nombreuses propriétés médicinales et ses jeunes feuilles sont comestibles.
10 à 20 mm
De Mai à Septembre
30 à 80 cm
Pie-grièche écorcheur
- Quasi-menacée -
Description
De la famille des passereaux, ce petit oiseau est un grand migrateur et un excellent chasseur.
Après avoir passé l’hiver en Afrique du sud, il parcourt plus de 6 000 km pour venir chez nous de mai à septembre. On peut l’observer lorsqu’il chasse, perché en hauteur aux abords des milieux ouverts (prairies, cultures) guettant sa proie. En revanche il niche à l’abri dans des buissons et arbustes denses et épineux comme les haies, qui offrent une protection à ses petits et un garde-manger, car cet oiseau a pour particularité de stocker ses proies en les empalant sur la végétation épineuse et sur les fils barbelés.
Après avoir passé l’hiver en Afrique du sud, il parcourt plus de 6 000 km pour venir chez nous de mai à septembre. On peut l’observer lorsqu’il chasse, perché en hauteur aux abords des milieux ouverts (prairies, cultures) guettant sa proie. En revanche il niche à l’abri dans des buissons et arbustes denses et épineux comme les haies, qui offrent une protection à ses petits et un garde-manger, car cet oiseau a pour particularité de stocker ses proies en les empalant sur la végétation épineuse et sur les fils barbelés.
25 à 40 g
16 à 18 cm
10 ans
Grand Rhinolophe
- Vulnérable -
Description
Avec une envergure pouvant atteindre 40 cm, le Grand Rhinolophe est une des plus grandes chauves-souris que nous pouvons observer sur notre territoire. Il possède un nez en forme de fer à cheval par lequel il émet ses cris. Au repos ou en hibernation, il a une position caractéristique dite «en cocon»enveloppé dans ses ailes et accroché à une paroi. Les individus hibernent généralement isolés et exclusivement dans des souterrains naturels ou artificiels. En revanche dans les nurseries, les femelles se regroupent pour former un essaim. Les gîtes de mises bas sont principalement des milieux semi-souterrains comme
les structures d’anciens forts militaires, les blockhaus et plus rarement les combles et les greniers.
les structures d’anciens forts militaires, les blockhaus et plus rarement les combles et les greniers.
Insectes
17 à 34 g
5 à 7 cm
25 ans
Orchis pyramidal
(Anacamphis pyramidal)
Description
De la famille des Orchidacées, l’Orchis pyramidal s’observe dans les prairies sèches et calcaires. Elle tient son nom de la forme de son inflorescence en pyramide, dont les fleurs peuvent varier de couleur, du rose pâle au rose vif.
Espèce hermaphrodite, ses fleurs possèdent des organes mâles (les étamines) et femelles (le pistil). Cette orchidée attire et berne les papillons qui la pollinisent, car elle a toutes les caractéristiques morphologiques d’une espèce nectarifère (forme, couleur …), mais c’est un leurre, l’Orchis pyramidal ne produit pas la moindre goutte de nectar.
Espèce hermaphrodite, ses fleurs possèdent des organes mâles (les étamines) et femelles (le pistil). Cette orchidée attire et berne les papillons qui la pollinisent, car elle a toutes les caractéristiques morphologiques d’une espèce nectarifère (forme, couleur …), mais c’est un leurre, l’Orchis pyramidal ne produit pas la moindre goutte de nectar.
5 à 10 mm
De Mai à Juillet
25 à 60 cm
Belladone
(Atropa bella-donna)
Description
La Belladone fait partie de la famille des Solanacées, comme beaucoup de plante de cette famille
elle est extrêmement toxique, pouvant être mortelle.
Son nom vient de l’italien Bella donna « belle dame », qu’elle doit à son usage que faisaient les femmes au Moyen-Âge
: à faible dose, elle permettait de faire briller les yeux, pour obtenir un « regard de biche ». Ses autres noms communs
sont «Bouton noir», «Cerise du diable» ou encore «Herbe empoisonnée».
Ces fleurs de couleur violet brunâtre sont en forme de cloche, son fruit est une baie noire luisante bien charnue,
entouré par un calice velu disposé en étoile.
On la retrouve en forêt clairsemée, en lisière des bois sur des sols de préférence calcaires. Elle est globalement en
régression sur l’ensemble du territoire français.
elle est extrêmement toxique, pouvant être mortelle.
Son nom vient de l’italien Bella donna « belle dame », qu’elle doit à son usage que faisaient les femmes au Moyen-Âge
: à faible dose, elle permettait de faire briller les yeux, pour obtenir un « regard de biche ». Ses autres noms communs
sont «Bouton noir», «Cerise du diable» ou encore «Herbe empoisonnée».
Ces fleurs de couleur violet brunâtre sont en forme de cloche, son fruit est une baie noire luisante bien charnue,
entouré par un calice velu disposé en étoile.
On la retrouve en forêt clairsemée, en lisière des bois sur des sols de préférence calcaires. Elle est globalement en
régression sur l’ensemble du territoire français.
80 à 150 mm
De Juin à Septembre
2 à 4 cm
Bouvière
- Vulnérable -
Description
La Bouvière est un petit cyprinidé, muni de grandes écailles argentées sur les flancs et grisesvertes sur le dos. Elle affectionne les eaux peu profondes et riches en végétation des cours d’eau lents et des étangs. En période de reproduction, le mâle arbore une bande bleutée en avant de sa queue et la femelle développe un organe de ponte appelé ovipositeur, qui correspond à un tube d’environ 6 cm. Cet organe lui permet de déposer ses œufs à l’intérieur des moules d’eau douce. Les moules recevant la ponte sont gardées par le mâle. Les
oeufs fixés sur les branchies se développent et une fois éclos, les alevins restent à l’abri plusieurs semaines au sein de leurs hôtes. Cette relation ne nuit pas au mollusque qui se développe normalement en présence de la Bouvière.
La bouvière est très sensible à la pollution industrielle et aux pesticides. Par ailleurs, la prolifération du rat musqué, important prédateur des moules, a un impact très fort sur les populations de Bouvière.
oeufs fixés sur les branchies se développent et une fois éclos, les alevins restent à l’abri plusieurs semaines au sein de leurs hôtes. Cette relation ne nuit pas au mollusque qui se développe normalement en présence de la Bouvière.
La bouvière est très sensible à la pollution industrielle et aux pesticides. Par ailleurs, la prolifération du rat musqué, important prédateur des moules, a un impact très fort sur les populations de Bouvière.
Algues
10 à 20 g
5 à 8 cm
2-3 ans
Agrion de Mercure
- En danger -
Description
L’Agrion de mercure est une petite libellule, appartenant au sous-ordre des zygoptères (ou de-
moiselle). Le mâle de couleur bleu ciel et noir possède un dessin sur son deuxième segment d’abdomen en forme de tête de taureau, emblème du dieu Mercure d’où l’espèce tire son nom. La femelle de couleur verte
et noir est plus difficilement reconnaissable.
On les observe au bord des petites rivières de bonne qualité, au moment de la reproduction le mâle et la femelle s’accrochent ensemble et forment un cœur, ils vont ensuite déposer leurs pontes dans les tiges des plantes aquatiques.
L’éclosion a lieu quelques semaines après, la phase larvaire dure 20 mois environ, le moment venu la larve sort de l’eau
et opère sa métamorphose pour prendre son envol.
L’espèce a disparu de nombreux pays d’Europe et elle est en régression en France due aux rectifications et curages
des rivières ainsi qu’à la pollution de l’eau.
moiselle). Le mâle de couleur bleu ciel et noir possède un dessin sur son deuxième segment d’abdomen en forme de tête de taureau, emblème du dieu Mercure d’où l’espèce tire son nom. La femelle de couleur verte
et noir est plus difficilement reconnaissable.
On les observe au bord des petites rivières de bonne qualité, au moment de la reproduction le mâle et la femelle s’accrochent ensemble et forment un cœur, ils vont ensuite déposer leurs pontes dans les tiges des plantes aquatiques.
L’éclosion a lieu quelques semaines après, la phase larvaire dure 20 mois environ, le moment venu la larve sort de l’eau
et opère sa métamorphose pour prendre son envol.
L’espèce a disparu de nombreux pays d’Europe et elle est en régression en France due aux rectifications et curages
des rivières ainsi qu’à la pollution de l’eau.
Insectes
19 à 21 cm
7 à 8 jours (adulte)
Polygale Commun
(Polygala vulgaris)
Description
De la famille des Polygacées, la Polygale commune peut être observée dans de nombreux milieux comme les prairies, les pelouses et les coteaux.
Polygale en grec signifie « beaucoup de lait », on lui a donné ce nom car sa consommation favoriserait la production de lait, notamment chez les vaches.
Ses fleurs sont groupées sur la tige en grappe de 10 à 40 fleurs, le plus souvent de couleur bleue elles possèdent chacunes :
- 3 pétales de formes inégales, le pétale inférieur est frangé à son extrémité,
- 5 sépales de tailles différentes, les 2 internes plus grands avec des nervures sont semblables à des ailes.
Sa cousine la Polygale calcaire est également présente sur notre territoire, en moins grande densité car comme son nom l’indique elle affectionne les sols calcaires.
Polygale en grec signifie « beaucoup de lait », on lui a donné ce nom car sa consommation favoriserait la production de lait, notamment chez les vaches.
Ses fleurs sont groupées sur la tige en grappe de 10 à 40 fleurs, le plus souvent de couleur bleue elles possèdent chacunes :
- 3 pétales de formes inégales, le pétale inférieur est frangé à son extrémité,
- 5 sépales de tailles différentes, les 2 internes plus grands avec des nervures sont semblables à des ailes.
Sa cousine la Polygale calcaire est également présente sur notre territoire, en moins grande densité car comme son nom l’indique elle affectionne les sols calcaires.
10 à 30 cm
De Mai à Août